Joubert Mon Ami | College of Arts

Joubert Mon Ami

The faculty, staff and students of the School of Languages and Literatures and the University of Guelph community are all deeply saddened by the death of Professor Joubert Satyre, who passed away on Sunday, January 15, 2023, after a short illness. With Joubert’s passing we have lost a dear colleague, a caring educator,and a talented researcher, novelist, and poet.
 

Joubert Satyre

 

Joubert
Satyre

completed his doctorate at the Université de Montréal (2002), his thesis was entitled “Le Baroque dans l ’oeuvre d Émile Ollivier 1997-2002”; he also held a Master of Education from the same university (1992). Joubert’s thesis became the book Émile Ollivier: cohérence et lisibilité du baroque (Montréal, CIDIHCA, 2006, reprinted in Berlin, Éditions Universitaires Européennes, 2011). Joubert followed up this book with numerous articles and book chapters about Ollivier, the baroque in Haitian and Caribbean literature and other works about Francophone writers from the Caribbean.  Recently his focus was primarily on writers from the Haitian diaspora, writing in Canada. He was the recipient of a Social Sciences and Humanities Research Council of Canada standard research grant for his project “Pour une théorisation du baroque haïtien” that led to his edited book, Horizons multiples de l'écriture haïtienne contemporaine (Montréal, CIDIHCA, 2018) as well as other publications. In addition to his scholarly work, Joubert published two books of poetry, Espaces intermédiaires (Port-au-Prince, Editions mémoire, 1994) and Coup de poing au soleil (Montréal, Mémoire d'encrier, 2004) and a novel Terres orphelines. Fragments Oniriques (Montréal, CIDIHCA, 2019).

Joubert’s poetry has been described as “a dusting of thousands of words which, without our really noticing, settle across our bodies and our souls, wrapping around us and never letting us go” (Emmelie Prophète). When he was a judge for Radio Canada’s French-language poetry prize, he explained that as a young boy in Jacmel, Haiti, he was already fascinated by poetry, although he didn’t really understand it (yet). Joubert himself said that “There is a kind of immediate truth (or the search for truth) that gives poetry its strength.” This same quiet strength was part of Joubert’s shy but warm personality.
As an educator, Joubert has been repeatedly described by his students as caring and understanding, and as always wanting them to succeed. One has said that taking his class was a sure-fire way for students’ French to improve. Others appreciated the works of literature he introduced them to, by diverse writers from all over the francophone world. His passion for literature and availability to his students outside class are among the characteristics his students will remember.

It wasn’t really a School of Languages and Literatures gathering unless Joubert was there with his guitar, and we appreciated the poems he wrote to mark important occasions, like colleague’s retirements. Joubert grew beautiful roses in his garden in Guelph with his partner Corinne and was learning to play the trombone. We will remember him for his warm smile, his poet’s soul and his renditions of songs by French singer Georges Brassens as he accompanied himself on guitar.

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Funeral Arrangments https://wallcustance.com/acf-death-notices/joubert-satyre/

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Le corps professoral, le personnel et les étudiants de l'École des langues et des littératures ainsi que la communauté de l'Université de Guelph sont tous profondément attristés par le décès du professeur Joubert Satyre, qui nous a quitté le dimanche 15 janvier 2023, après une courte maladie.  Avec le décès de Joubert, nous avons perdu un cher collègue, un éducateur attentionné et un chercheur, romancier et poète de talent.

 

Joubert Satyre

 

Joubert
Satyre

tenait son doctorat de l'Université de Montréal (2002), sa thèse s'intitulait " Le Baroque dans l'œuvre d'Émile Ollivier, 1997-2002 " ; il était également titulaire d'une maîtrise en éducation de la même université (1992). La thèse de Joubert est devenue le livre Émile Ollivier : cohérence et lisibilité du baroque (Montréal, CIDIHCA, 2006, réédité à Berlin, Éditions Universitaires Européennes, 2011). Joubert a fait suivre ce livre de nombreux articles et chapitres de livres sur Ollivier, le baroque dans la littérature antillaise et d'autres travaux sur les écrivains francophones des Antilles.  Récemment, il s'est intéressé aux auteurs et autrices de la diaspora haïtienne qui écrivent au Canada. Il avait reçu une subvention de recherche du Conseil de recherches en Sciences humaines du Canada pour son projet "Pour une théorisation du baroque haïtien " qui a mené à son livre édité, Horizons multiples de l'écriture haïtienne contemporaine (Montréal, CIDIHCA, 2018) ainsi qu'à de nombreuses autres publications. En plus de sa recherche, Joubert a publié deux recueils de poésie, Espaces intermédiaires (Port-au-Prince, Éditions mémoire, 1994) et Coup de poing au soleil (Montréal, Mémoire d'encrier, 2004) et un roman, Terres orphelines. Fragments oniriques (Montréal, CIDIHCA, 2019).

La poésie de Joubert a été décrite comme « des milliers de pellicules, sans que l’on s'en rende trop compte, qui se déposent partout sur notre corps, sur notre âme, nous enrobent et ne nous quittent plus. La douceur des mots peut être prise pour ou confondue avec de la lenteur, on n'est ni pressé de vivre, ni pressé d’aimer. Le temps est ce qu’il est, ‘matin calme, aucune aspérité ne l’émeut’ » (Emmelie Prophète). Lorsqu'il a été juge pour le prix de poésie francophone de Radio-Canada, Joubert a expliqué qu'en tant que jeune garçon à Jacmel, en Haïti, il était déjà fasciné par la poésie, même s'il ne la comprenait pas vraiment (encore). Joubert a dit : « Il y a une sorte de vérité immédiate (ou sa recherche) qui fait la force de la poésie. Néanmoins, c’est une vérité ambiguë, en clair-obscur. Voilà pourquoi le sens de certains textes poétiques est énigmatique, incertain. » Cette même force tranquille faisait partie de la personnalité timide mais si chaleureuse de Joubert.

En tant que professeur, Joubert a été décrit à plusieurs reprises par ses étudiants et étudiantes comme étant attentionné et compréhensif, et comme voulant toujours qu'ils réussissent. L'un d'eux a déclaré que suivre son cours était un moyen sûr d'améliorer son français. D'autres ont apprécié les œuvres littéraires qu'il leur a fait découvrir, d'auteurs et d’autrices venant de tout le monde francophone. Sa passion pour la littérature et sa disponibilité pour ses élèves en dehors de ses cours sont parmi les caractéristiques dont ses élèves se souviendront.

Ce n’était pas vraiment une fête de l'École des langues et des littératures si Joubert n'était pas là avec sa guitare, et nous appréciions les poèmes qu'il écrivait pour marquer des occasions importantes, comme le départ à la retraite d'un collègue. Joubert cultivait de magnifiques roses dans son jardin à Guelph avec sa partenaire Corinne et apprenait à jouer du trombone. Nous nous souviendrons de lui pour son sourire chaleureux, son âme de poète et ses interprétations de chansons du chanteur français Georges Brassens alors qu'il s'accompagnait à la guitare.

Funeral Arrangments https://wallcustance.com/acf-death-notices/joubert-satyre/